Depuis quelques années, une attention particulière est portée à l’aménagement de l’éclairage des bureaux professionnels. Pour diverses raisons, il est important d’avoir un éclairage optimal sur le lieu de travail. Afin de vous aider dans vos décisions, nous vous proposons de passer en revue quelques principes pour optimiser vos espaces de travail.

Lorsque l’on est chef d’entreprise, rendre ses équipes plus productives est un important motif d’investissement (ordinateurs, logiciels, sièges et tables ergonomiques …). Souvent, les efforts sont plus centrés sur l’outil de production que sur le confort des utilisateurs. Ainsi, l’éclairage d’ambiance et de bureau passent au second plan.

Pourtant, la création d’un environnement de travail sain et confortable est un point essentiel pour maintenir la performance et la santé des usagers. L’éclairage de bureau est donc un facteur à prendre en sérieuse considération lors de la planification, de la disposition et de l’aménagement des zones de travail. Ainsi, une bonne gestion du niveau d’éclairage des plans de travail et des zones environnantes contribue directement à améliorer le confort visuel et par conséquent la productivité des employés.

Quels sont les problèmes les plus fréquents liés à l’éclairage de bureau ?

Quels sont les problèmes les plus fréquents liés à l’éclairage de bureau ?

La question qui revient régulièrement concernant les bureaux et les open-spaces porte sur l’optimisation et l’aménagement de l’éclairage. Un éclairage de bureau non-conforme peut entraîner des problèmes au niveau de la vue, mais peut également impacter le bien-être et la santé en général. Un mauvais éclairage se traduit par des symptômes tels que de la fatigue visuelle, une baisse de motivation ou encore des maux de tête.

Pour éviter ces inconvénients, il est indispensable de planifier adéquatement l’éclairage et de sélectionner les luminaires adaptés pour agencer correctement l’espace de travail. Ainsi, en prêtant attention à la disposition des sources lumineuses et à la qualité de la lumière produite, il est possible de créer un environnement plus favorable au travail prolongé sur écran. Afin de concevoir et d’obtenir un bon éclairage dans les bureaux, il est donc recommandé de tenir compte des aspects suivants.

lampe sur pied modèle Recta de Ledixa couleur noir éclairage direct-indirect 3000K

6 principes pour créer les bonnes conditions d’éclairement dans un bureau professionnel !

1. Uniformité et valeur d’éclairement
Une bonne uniformité se situe aux abords de 0.6 Uo et évite les contrastes inutiles, elle facilite de cette manière la vue et la concentration. Avec un contraste trop important, l’œil est agressé et le rendement diminue progressivement. Pour cette raison, nous conseillons un éclairage aux alentours de 500 lux dans les lieux de travail. Cette intensité se situant dans la zone environnante et optimale, elle se traduit à l’œil par une apparence uniforme et agréable de l’éclairage.

2. Température de couleur
En termes de tonalité lumineuse, une ambiance naturelle, similaire à la lumière du jour, est le point de référence. Ni trop chaud, ni trop froid, il est important de se sentir bien à son poste de travail. A cette fin, la température de couleur de 4000K est la mieux adaptée et la plus confortable à l’oeil. Souvent utilisée dans les bureaux, les salles d’exposition, les salons de coiffure et de beauté ou encore les cuisines et les écoles, cette valeur produit une lumière perçue d’un blanc neutre et maintient les utilisateurs stimulés. Elle convient donc parfaitement pour éclairer les espaces de travail.

3. Éclairage indirect
Au contraire de l’éclairage direct, un éclairage indirect transmet à l’œil la lumière produite au moyen d’un support réfléchissant; par exemple les murs ou les plafonds. Ce procédé permet d’obtenir une meilleure diffusion et de réduire l’impression d’éblouissement. Ainsi, ses propriétés le rendent idéal pour créer une lumière d’ambiance plus tamisée et moins agressive qu’avec un éclairage direct.

4. UGR <19
La norme européenne EN12464 prescrit pour les lieux de travail un éclairage doté d’une valeur UGR inférieure à 19. Cette valeur est associée aux activités comme la lecture, l’écriture, la tenue de réunions ou le travail sur écran. L’UGR repose sur une formule de calcul de l’éblouissement ressenti tenant compte de l’ensemble des luminaires de l’installation pouvant y contribuer. Mesurer et harmoniser correctement la quantité de lumière et l’intensité lumineuse permet ainsi de garantir un niveau de confort visuel conforme aux normes en vigueur.

5. IRC
L’indice de rendu des couleurs
 définit l’aptitude d’un luminaire à retranscrire correctement l’ensemble des couleurs, sa valeur maximale étant de 100 (équivalent à lumière du jour). Pour des professions demandant une représentation quasi-parfaite de l’ensemble du spectre des couleurs, il est recommandé de choisir des produits disposant d’un indice IRC supérieur à 80.

6. Diffuseur microprismatique
Comme un éclairage trop direct et par conséquent inconfortable résulte d’une mauvaise diffusion de la lumière, il convient de sélectionner les luminaires dont le diffuseur assure une dispersion la plus large et homogène possible. A cette fin, les diffuseurs dits microprismatiques proposent une solution simple et efficace. Prenant la forme de dalles plus ou moins grandes tapissées de minuscules prismes, ces luminaires garantissent une diffusion qui minimise la sensation d’éblouissement en déviant les rayons lumineux dans de multiples directions.

Éclairage dans les entreprises : quels sont les bénéfices d’une bonne planification ?

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